Les journalistes emprisonnés par le régime des Mollahs

Les chiffres sont tombés et ils sont lourds de sens. Selon un rapport publié par Reporters Sans Frontières le quatorze décembre 2022, le nombre de journalistes emprisonnés en Iran s’élève à 47 pour l’année 2022.

L’Iran apparaît donc comme un geôlier important de journalistes et les manifestations aggravent ce constat, depuis le début des manifestations une quinzaine de  femmes journalistes ont été arrêtées. Les cas des journalistes iraniennes Nilufar Hamedi et Elahe Mohammadi illustrent bien cette tendance. Elles risquent désormais la peine de mort pour avoir attiré l’attention sur la mort de Mahsa Amini. Au total trente-quatre journalistes ont été emprisonnés depuis le lancement des manifestations.

Un journaliste iranien vivant en France a été envoyé pour couvrir le début des mouvements pour Arte. Vahid Shamsoddinnezhad à été emprisonné 53 jours en Iran.

Le mercredi 4 janvier « Mehdi Beikoghli, chef du service politique du quotidien Etemad, a été arrêté hier soir », a annoncé ce journal. Le journaliste avait publié plusieurs entretiens avec des familles de personnes récemment condamnées à mort pour leur implication présumée dans les manifestations.

Le régime utilise la peur de l’emprisonnement comme outil pour entraver la liberté d’information et le nombre de journalistes emprisonnés ne cesse d’accroître.

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