#iranrevolution2022, on fait le point.

Les manifestations en Iran continuent après 73 jours.

Après 75 jours consécutifs de soulèvement, le peuple irannien est toujours dans la rue. La vague de révolte lancée par la mort de Mahsa Amini à évolué tant dans la forme que dans le fond. On fait le point :

Les gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime irannien soutenue par les bassidjis, des bénévoles armées pro-régime, et les forces de sécurité du gouvernement iranien répriment par la force les manifestants. Hossein Salami, le chef des gardiens de la révolution accuse, l’Arabie-Saoudite de mettre le feu au poudre en diffusant des images des manifestations qui ont lieu en Iran.

Les camionneurs se sont joints aux mouvements de contestation. A Kermanchah, Bandar Abbas, Marand, Qazvin, Ispahan, Shahine-Shahr, Kachan, Junqan, Yazdanshahr et Farokhshahr, les camions sont à l’arrêt dans les rues, un coup de frein pour l’économie iranienne, en signe de protestation.

Preuve que l’objet de ces manifestations se généralise, le slogan originelle scandé par les foules étaient “femme, vie, liberté”, s’est transformé en “mort au dictateur”. Le mouvement avait débuté sur fond de refus du port obligatoire du voile puis a muté en mouvement de lutte contre le régime théocratique et pour plus de libertés.

Les personnalités publiques continuent de se mobiliser pour lutter contre le régime. Cette lutte passe par la médiatisation. Des démonstrations de soutien ont été visibles au Qatar, dans les gradins comme sur la pelouse. Mais aussi sur les réseaux sociaux, des acteurs iraniens qui apparaissent en vidéo sans leur hijab.

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