Un tsunami de colère déferle dans les rues en Iran.

Mise en contexte

Le 13 septembre, une jeune femme du nom de Masah Amini est arrêtée par la police des mœurs pour “port de vêtements inappropriés”, elle tombe dans le coma durant sa détention et décède 3 jours plus tard. Ce décès suspect est la genèse d’une vague de colère, menée par les femmes et la jeunesse iranienne, qui inonde les rues du pays pour protester contre le pouvoir théocratique en république islamique d’Iran.

La fin de l’oppression

Le guide suprême d’Iran, Ali Khamenei, et le président Ebrahim Raïssi sont les fervents défenseurs des valeurs conservatrices de l’islam qui prônent notamment le port du voile pour les femmes. La lutte contre l’oppression des femmes est le moteur des manifestations qui ont lieu dans les rues où elles brûlent leur voile en signe de protestation. Soutenues par la jeunesse qui dénonce la brutalité et la répression exercée par le régime sur la population, des centaines de personnes manifestent à travers tout le pays. Les autorités iraniennes ont fortement restreint l’accès à Internet et aux réseaux mobiles pour tenter de limiter le rassemblement des manifestants.

Le peuple craint les représailles

Lors des manifestations, le gouvernement déploie la police et l’armée qui sont soutenues par les Bassidji, des miliciens volontaires pro-régime. Chars dans les rues, gaz lacrymogènes, billes de plomb, les représailles sont lourdes et le conseil national de la résistance d’Iran estime que plus de 400 personnes sont mortes au trente deuxième jour des manifestations.

1 commentaire

  1. C’est plutôt pas mal.
    je vois que tu t’appuie sur des site de presses généralistes et des comptes Twitter.
    ce serait bien que tu puisses étoffer tes sources (associations iraniennes en France, ong,…)

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