Article 5

Violences policières : bilan sur ce debut d’année.

Nombreux sont ceux qui dénoncent les violences policières encore trop présentes aujourd’hui en France. Parmi ces “lanceurs d’alertes” on retrouve parfois les policiers eux-mêmes. Des dénonciations qui donnent parfois lieu à des procédures judiciaires mais certains connaissent des représailles quant à leurs prises de parole sur ces violences. 

Des violences condamnées par la justice 

Chronique policière, un compte twitter qui ressence tous types de violences des forces de l’ordre, a retwetter vendredi 6 janvier, un article de La Voix du Nord concernant le jugement d’un policier qui, lors d’une manifestation avait gilfé “par aggasement” un manifestant virulent. Le journal titrait alors  “Même agacé, un policier ne peut pas gifler un manifestant, juge la Cour de cassation”. Des violences donc prises en compte par la Cour. Une autre affaire datant du 14 juillet 2022 à également été jugée ce jeudi 5 janvier. Cette affaire concernait une policière du commissariat d’Épinay qui dans la nuit du 14 juillet au 15 juillet 2022 avait gazé un SDF. Celle-ci à été à été retenue par le tribunal à une peine de 3 mois de prison avec sursis. Le tribunal l’a cependant relaxé, ainsi que ses trois collègues des faits de non-assistance à personne en danger.

Des dénonciations aux représailles 

Racisme au tribunal de Paris : le lanceur d’alerte victime de « représailles » titrait Ouest-france ce lundi 9 janvier 2023. Après avoir dénoncé les violences de certains de ses confrères, le brigadier-chef Amar Benmohamed aurait été victime de représailles. Dénoncer les violences policières et notamment ici les violences faites par près de 200 fonctionnaires de police qui était chargés de surveiller les 120 cellules du tribunal de Paris, c’est ce qu’a fait Amar Benmohamed. Pour la Défenseure des droits, Claire Hédon, le policier lanceur d’alerte a été victime d’une mesure de représailles » de sa hiérarchie et le ministère de l’Intérieur l’a injustement sanctionné. 

Si toutefois en ce debut d’année, certaines affaires de violences policières en France sont jugées, d’autres semblent être encore trop peu médiatisées. 

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