Article 3  

Violences policières dissimulées

C’est une nouvelle affaire de violence policière à Saint-Ouen, datant de mars 2021, qui a refait surface, ces derniers jours, sur les réseaux sociaux et dans les médias malgré la tentative de sa dissimulation par les policiers municipaux, auteurs de ces violences. 

Les député.e.s de la NUPES s’indigne sur tweeter 

Après le post d’une vidéo explicite, par le média Politis sur tweeter, qui dévoile des policiers de Saint-Ouen frappant violemment deux jeunes de 14 et 16 ans, plusieur.e.s député.e.s de la NUPES ont souhaité réagir. Louis Boyard député de Val de Marne a retweeté le post de Politis en commentant « Darmanin a banalisé la violence policière sur les mineurs et particulièrement sur ceux de banlieue. ». Alma Dufour, députée LFI-NUPES a elle aussi souhaité repartager le post de Politis en dénonçant, parallèlement, les propos tenu par Emmanuel Macron lors d’une réunion de grand débat national à Gréoux-les-Bois en 2019 à savoirs “Ne parlez pas de répression ou de violences policières, ces mots sont inacceptables dans un Etat de droit.” Aurélie Trouvé, députée de la 9eme circonscription de Seine-Saint-Denis a quant elle repris les propos de Darmanin “Les violences policières n’existent pas telles qu’on l’imagine” pour riposter ” Non, c’est encore pire que ce qu’on imagine ” dans son retweet de Politis. 

Médiapart enquête sur l’affaire 

Une enquête sur cette affaire a par ailleurs été publié par Médiapart mercredi 23 novembre. Le média dévoile que cette interpellation, ayant eu lieu lors du confinement en mars 2021, se caractériserait par le fait qu’un des policier aurait uriné sur deux mineurs. Ces accusations qui témoignent de violences policières dissimulées, donnent court au jugement, d’un des policiers présent impliqué dans cette affaire, le 15 décembre à Bobigny. Mais les violences policières ne s’arrêtent pas là. En effet, elles se traduiraient également par des insultes allant jusqu’aux propos racistes comme le témoigne les jeunes interpellés, toujours dans l’enquête de Médiapart. 

Une énième affaire qui grandi à nouveau la problématique des violences policières en France.

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Article 2

Pour ce deuxième article j’ai souhaité élargir mon sujet de veille au violence policière et m’intéresser au cas de la France, le reste de mes articles porterons donc sur ce sujet. 

VIOLENCES POLICIERES : LA FRANCE SE REMET EN QUESTION 

 Nous avons vu ces dernières années, avec l’engouement du mouvement Black Lives Matter aux Etats-Unis, l’apparition de la problématique des violences policières. Ce terme de “violence policière” désigne les diverses violations des droits humains imputables à la police. En France, la question de ces pratiques intolérables s’est elle aussi posée et comme le souligne Amnesty International depuis des années, nous alertons sur les cas d’usage illégal de la force par les forces de l’ordre en France et les difficultés pour les victimes d’accéder à la justice

Violence policière : contrôle à caractère discriminatoire et propos racistes  

Selon un étude menée par des chercheurs du CNRS « Police et minorités visibles, les contrôles d’identité à Paris » publiée en 2009, Les données recueillies montrent que les personnes noires et celles perçues comme « arabes » ont été contrôlées de manière disproportionnée par rapport aux personnes blanches. Ces contrôles à caractère discriminatoire sont parfois classés sans suite, on l’a vu d’ailleurs le mois dernier avec l’affaire de Ramatoulaye B, une femme noire violemment interpellée par les forces de l’ordre à Aubervilliers lors du dernier confinement, sa plainte a été classée sans suite par le parquet.

Répression violente durant les manifestations  

On le sait les violences policières se traduisent également par une violente répression durant certaines manifestations. Le 18 octobre dernier ce sont plusieurs syndicats manifestant qui ont dénoncé le comportement des forces de l’ordre lors du mouvement de grève interprofessionnel, ils demandent une enquête pour comprendre les charges policières sur le cortège syndical. Au total, il y a eu « sept blessés dans les rangs de la CGT dont un camarade pour plaie ouverte à la tête obligeant à la pose de cinq agrafes » peut-on voir dans un article de La Voix du nord.  

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Article 1

LE MOUVEMENT BLACK LIVES MATTER

Pour ce première article de veille j’ai souhaité m’intéresser au mouvement Black Lives Matter et sur ce qui en est de son actualité. Le mouvement militant Black Lives Matter « La vie des Noirs compte » a été créé en 2013 aux États-Unis, par la communauté afro-américaine. 3 femmes sont à l’origine du hashtag #BlackLivesMatter, Patrisse Cullors, Opal Tometi et Alicia Garza. Ce mouvement milite particulièrement contre les violences policières et contre le racisme systémique envers les personnes noires.

« BLACK LIVES MATTER » : UN SLOGAN QUI RAISONNE À LA MORT DE GEORGE FLOYD

Le 25 mai 2020 le mouvement militant Black Lives Matter revient en masse sur les réseaux sociaux et dans les rues de grandes villes américaines. L’origine ? La mort de George Floyd, un afro-américain asphyxié par un policier blanc à Minneapolis. Un décès qui a provoqué des manifestations dans plusieurs villes et ravivé les appels à en finir avec un racisme « systémique » en Amérique

UN SLOGAN REPRIS PAR L’EXTRÊME DROITE

« White Lives Matter » cette phrase à l’image de l’idéologie de l’extrême droite, était inscrite au dos d’un t-shirt porté par le rappeur et designer américain, Kanye West et l’éditorialiste ultra-conservatrice, Candace Owens, lors de la présentation de la nouvelle collection du designer à la Fashion Week de Paris. Mais Kanye West ne s’est pas seulement arrêté à cette polémique indigne pour le mouvement « Black Lives Matter ». En effet, récemment, le rappeur, lors d’une apparition sur le podcast hip-hop Drink Campus (épisode supprimé par Drink Campus au vue des propos tenus par Kanye West), a remis en cause la mort de George Floyd, suggérant que c’était dû à l’utilisation de fentanyl et non à Derek Chauvin, l’ancien policier reconnu pour le meurtre de Floyd.  Lee Merritt un avocat et militant américain des droits civiques à condamné les fausses allégations de Kenny West sur Tweeter.

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