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La Turquie s’affirme comme médiateur dans le conflit russo-ukrainien, et bénéficie de la situation.

Depuis le début de la Guerre en Ukraine, la Turquie se place comme un médiateur majeur dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Après plusieurs mois de guerre, Ankara s’efforce de prôner la paix et a déjà permis de mettre en place plusieurs accords entre les deux pays qui ont notamment permis de relancer l’exportation des céréales ukrainiennes vers l’Europe ou encore d’effectuer un échange de prisonniers le mois dernier. Plusieurs réunions ont aussi eu lieu entre des représentants de l’Ukraine et la Russie sur le sol turc, sans succès. Néanmoins Recep Tayyip Erdogan, le président turc, n’en demeure pas et continue ses efforts de médiateur, restant en contact avec Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. 

Un sommet important 

Plus récemment, jeudi 13 octobre, dans le cadre de la conférence sur l’interaction et les mesures de confiance en Asie, plusieurs dirigeants étaient présents dans la capitale du Kazakhstan, Astana. Recep Tayyip Erdogan était, tout comme son homologue russe Vladimir Poutine, présent à ce sommet. De nombreuses questions ont été soulevées, notamment en lien avec les relations commerciales entre la Turquie et la Russie. 

La Turquie ne perd pas espoir

Avant la conférence, le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov a confié que si des pourparlers devaient avoir lieu, ce serait sûrement sur le sol turc, de quoi maintenir une lueur d’espoir pour trouver un accord de cessez-le-feu dans le conflit. Une rencontre entre le président turc et le président Biélorusse, Alexandre Loukachenko, était également prévue, lui qui à récemment placé ses troupes proche de la frontière ukrainienne. 

Une situation commerciale favorable

Durant ce sommet, malgré les rumeurs de proposition de la Turquie d’un plan sérieux de médiation à la Russie, l’Ukraine a été survolée au profit de discussions commerciales. Ainsi le président Russe a soumis la possibilité de faire de la Turquie un “hub gazier” pour continuer d’acheminer du gaz, principalement vers Europe. De plus, Erdogan a affirmé sa position de vouloir poursuivre les exportations de céréales et de les renforcer pour que les pays développés ne soient pas les seuls à en profiter. 

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