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Le climato-scepticisme #2

Climato-scepticisme

Interview de Marcel Leroux à propos du réchauffement climatique

Les arguments des scientifiques  

Le physicien américain Richard Lindzen affirme que le réchauffement climatique n’est pas alarmant puisqu’il s’agit de “petits changements”, comme il l’explique dans son interview pour Valeurs actuelles. En effet, il dit : “Un quart de degré Celsius représenterait environ 51 % du réchauffement récent. Compte tenu de l’incertitude dans les données et l’analyse qui en est faite, il s’agit d’un résultat que l’on peut à peine distinguer de zéro.”  

À côté de cela, il explique que “le réchauffement récent n’est pas du tout sans précédent” en comparant de “presque identique” notre période actuelle de réchauffement avec celle de 1919/1940. Il affirme ensuite que ceci ne pouvait pas être attribué à l’homme et que l’alarmisme qui met la faute sur l’activité humaine n’est pas justifié. 

 

Marcel Leroux est climatologue, professeur de climatologie et ancien directeur du Laboratoire de climatologie. Il explique dans une interview en 2007 qu’additionner des températures de différentes régions pour en faire une moyenne n’a pas de sens. Il affirme qu’aucune preuve n’a jamais été donnée sur le fait que l’augmentation du CO2 provoquait un effet de serre et de réchauffement. Le principal gaz à effet de serre serrait la vapeur d’eau. Marcel Leroux dit que contrairement à ce que propagent le GIEC, les médias et les politiciens mondialistes, une augmentation de CO2 notable ne provoquerait aucune disparition d’espèces. D’ailleurs, pour lui, cela serait bénéfique pour la végétation, qui pousserait mieux et capterait ce CO2. 

 

Le réchauffement climatique : une problématique qui ne peut pas attendre selon le GIEC

Après avoir vu quelques arguments présentés par des scientifiques, nous pouvons observer que le GIEC est mentionné. Selon le site du gouvernement, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes et ses impacts. Il identifie également les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement et la gravité de ses impacts et de s’adapter aux changements attendus.  

Les rapports du GIEC fournissent un état des lieux régulier des connaissances les plus avancées. Cette production scientifique est au cœur des négociations internationales sur le climat. Elle est aussi fondamentale pour alerter les décideurs et la société civile. En France, de nombreuses équipes de recherche travaillent sur ces sujets, impliquant plusieurs centaines de scientifiques. Certains d’entre eux contribuent à différentes phases d’élaboration des rapports du GIEC. 

Si d’un côté, certains scientifiques climatosceptiques dédramatisent les effets du réchauffement climatique, le GIEC déclare que ces effets sont irrémédiables : le site vie-publique.fr explique que la première partie du rapport du GIEC est consacrée aux effets actuels du réchauffement climatique (+1,09°C en 2021) sur les populations et les écosystèmes. Parmi les effets, on trouve la réduction de la disponibilité des ressources en eau et en nourriture (en Afrique, en Asie et dans les petites îles notamment) ; l’impact sur la santé dans toutes les régions du monde (plus grande mortalité, émergence de nouvelles maladies, développement du choléra), augmentation du stress thermique, dégradation de la qualité de l’air… ; puis la baisse de moitié des aires de répartition des espèces animales et végétales. 

Même si selon Marcel Leroux dit qu’il n’y a pas de réchauffement global car on ne peut pas comparer les régions, le GIEC dit que d’ores et déjà, entre 3,3 et 3,6 milliards d’habitants vivent dans des situations très vulnérables au changement climatique. En ce sens, on ne peut pas passer à côté du problème puisque cela concerne la moitié de la planète, et les experts évoquent les incidences à venir pour les populations avec, en particulier, 1 milliard d’habitants des régions côtières menacés en 2050.  

 

La désinformation climatique à la conférence mondiale pour le climat du 6 novembre 

Ce week-end en Egypte, la conférence mondiale de l’ONU sur le climat s’est ouverte. En effet, elle a eu lieu ce 6 novembre à Charm el- Cheikh. Son but est de tenter de donner un nouveau souffle à la lutte contre le réchauffement climatique et ses impacts. Mais selon RFI, la désinformation climatique est particulièrement active. Récemment sur la chaîne Fox News, Tom Harris, le directeur exécutif d’un groupe de réflexion américain baptisé Coalition internationale pour les sciences du climat dit : “Il n’y a pas de crise climatique. En fait, on ne sait même pas s’il fera plus chaud ou plus froid à l’avenir.” 

Nous pouvons préciser que Tom Harris n’est pas un scientifique. Il s’agit d’un ingénieur en mécanique qui n’a pas d’expertise en lien avec la climatologie. De plus, selon RFI, son organisme (la Coalition internationale pour les sciences du climat) aurait été financée en partie par l’institut Heartland, une ONG “climatosceptique et ultra conservatrice”. Financièrement, elle serait soutenue par des géants des hydrocarbures et elle a défendu l’industrie du tabac. 

D’après RFI, ce genre de discours est récurrent aux États-Unis, cette “désinformation” s’expliquerait par la polarisation politique grandissante. Effectivement, d’après l’étude du Pew Research Center publiée en aout 2022, seulement 23% des partisans républicains aux États-Unis considèrent que le réchauffement climatique est une menace majeure. De l’autre côté c’est le cas pour 78% des démocrates. 

 

sources :

https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/richard-lindzen-le-catastrophisme-climatique-est-sans-fondement/

https://www.youtube.com/watch?v=OICaE4ToEso

Rapport 2022 du Giec : nouvelle alerte face au réchauffement du climat | vie-publique.fr

Comprendre le GIEC | Ministères Écologie Énergie Territoires (ecologie.gouv.fr)

Le succès de la désinformation climatique chez les ultra-conservateurs américains – Les dessous de l’infox, la chronique (rfi.fr)

https://youtu.be/Qdg4uQW8Dlg 

Climate Change Remains Top Global Threat Across 19-Country Survey | Pew Research Center

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