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Le climato-scepticisme

“Le climat n’est pas en danger. Ce n’est pas à cause de l’activité humaine si la planète se réchauffe.” Voici comment un climatosceptique a tendance à réfléchir quand il s’agit de protéger l’environnement. De nos jours, ces réflexions existent toujours, et les désaccords autour du climat ne cesseront jamais. L’objectif du sujet n’est pas de juger subjectivement le climato-scepticisme mais de comprendre l’existence des débats actuels autour du réchauffement climatique. Le but étant de découvrir les arguments scientifiques apportés par les climatosceptiques et les non climatosceptiques.  

 

Des scientifiques climatosceptiques 

La première étape dans mon sujet de veille a été la recherche des personnes ayant tendance à tenir un discours climato-septique. De ce fait, j’ai tout d’abord trouvé une liste de quatre scientifiques proclamés climatosceptiques d’après le site “geo.fr”. Il s’agit de Richard Lindzen, Ivar Giaever, Kary Mullis et Jean-Claude Pont.  

Richard Lindzen est un physicien américain et un professeur de météorologie au Massachusetts Institute of Technology. Ses travaux dénoncent l’alarmisme en matière de réchauffement climatique, c’est-à-dire, la manière abusive selon lui d’avertir la population sur le climat. 

Ivar Giaever est un physicien norvégien, il a reçu un prix Nobel de physique en 1973. Lors de la 65e conférence du prix Nobel, à Lindau en Allemagne, il affirme qu’il est “ridicule” d’alerter un supposé réchauffement climatique de la planète. 

Kary Mullis était un biochimiste américain, il a reçu le prix Nobel de chimie en 1993 pour l’invention de la réaction en chaîne par polymérase. Il fut l’un des premiers scientifiques à dénoncer l’écologisme comme la plus grande fumisterie de l’Histoire. L’écologisme étant (selon Wikipédia) un courant de pensée et un corpus de valeurs et de propositions, dont l’orientation de l’activité politique vise au respect, à la protection, à la préservation ou à la restauration de l’environnement. 

Jean-Claude Pont est un mathématicien, enseignant, historien des sciences et guide de montagne suisse. Il se qualifie comme un “climato-réaliste”. C’est une notion que nous approfondirons ultérieurement.  

Ces courts résumés à propos de l’orientation idéologique de chacun de ces scientifiques à propos du climat nous permettront, par la suite, d’observer le contenu argumentatif de leurs ouvrages. En effet, leur statut leur donne une certaine crédibilité, et c’est de cette manière que nous comprendrons comment un scientifique peut nier l’existence du réchauffement climatique. 

 

Les climatosceptiques sur Twitter  

Durant mes recherches, je tentais de trouver sur Twitter les potentielles personnes climatosceptiques que j’avais trouvées dans des articles sur Internet. Or, pour le moment, je n’ai trouvé aucun compte officiel d’un climatosceptique affirmé sur la plateforme. C’est-à-dire que la personne ne possédait pas de compte Twitter, ou que celle-ci n’affichait aucun contenu en rapport avec sa défiance envers le réchauffement climatique. 

Cela s’explique en partie par le fait que les publicités climatosceptiques sont interdites sur Twitter depuis le 22 avril 2022. En effet, selon Ouest-France, Twitter a annoncé que “les publicités trompeuses sur le changement climatique seront désormais interdites, afin de ne pas saper les efforts en faveur de la protection de l’environnement.” Le réseau social s’appuiera sur les données du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). 

Ceci m’amène personnellement à vouloir connaître les arguments précis des climatosceptiques à propos du réchauffement climatique puisque deux puissances scientifiques s’opposent : le GIEC d’un côté, et les climatosceptiques scientifiques de l’autre. En ce sens, la suite de ma veille portera sur le contenu concret des ouvrages des climatosceptiques que j’ai antérieurement cité, en ajoutant de nouveaux personnages à la liste.

sources :