Changement climatique et réfugié climatique, un défis pour l’Europe

9/11/2022

“Si elles se poursuivent, les émissions de gaz à effet de serre provoqueront un réchauffement supplémentaire et une modification durable de toutes les composantes du système climatique, ce qui augmentera la probabilité de conséquences graves, généralisées et irréversibles pour les populations et les écosystèmes.”
Changements climatiques 2014 : Rapport de synthèse du Giec

Le dérèglement climatiques a également un impact sur l’immigration de population. En effet de plus en plus de phénomènes environnementaux et de catastrophe environnementale liée au changement climatique, poussent des gens à se déplacer la plupart du temps au sein de leurs pays mais aussi de plus en plus jusqu’à parfois quinté leurs pays. Les données du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) montrent que, à mesure que la pression s’accroît sur les zones urbaines, la probabilité que des populations traversent des frontières internationales augmente. Selon l’IMC (organisation non gouvernementale, norvégienne pour les réfugiés à Genève) les pays les plus touchés pour l’instant par des problèmes climatiques sont l’Inde (5 millions), les Philippines (4 millions), le Bangladesh (4 millions) et la Chine (4 millions).

La Cop 27 (conférence internationale de l’Organisation des Nations unies) s’est ouverte, ce samedi 6 novembre, à Sharm El-Sheikh, en Egypte. Et la question des migrants climatiques y est question. Madagascar, victime de ce dérèglement climatique, demande des aides d’urgence pour venir en aide à sa population. Andry Rajoelina, le président de la République de Madagascar, y tiendra un discours pour permettre de faire comprendre les risques qu’encourt son pays et sur l’urgence d’une “juste répartition des efforts à entreprendre”. Et souhaite une aide de 100 milliard de dollars par an pour les pays les plus pauvres, les plus victime de ce dérèglement climatique.

La Banque mondiale estime que si d’ici 2050 rien n’est fait pour stopper ce bouleversement climatique, 216 millions de personnes vont migrer à l’intérieur de leur propre pays. Selon le rapport Groundswell 2.0, jusqu’à 1,9 million de Marocains (5,4 % de la population totale) pourraient quitter les zones rurales à l’horizon 2050.

Hier, mardi 8 novembre, à cette même Cop 27, le cardinal secrétaire d’État, Pietro Parolin, a annoncé au nom du pape François, «Soit nous gagnons ensemble, soit nous perdons ensemble». Un discours fort m’étant en garde du risque migratoire a venir très grand, il a appelé les différents pays à ne pas laisser ces déplacés climatiques «sans solution tangible». Pour que le statut de ces derniers soit reconnu, il faut désormais considérer la migration comme une conséquence et une «forme d’adaptation» face aux bouleversements climatiques».

le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré : “L’humanité à le choix de coopérer ou mourir”. L’immigration climatique laisse pour l’avenir une odeur inquiétante et risque d’être une préocupation majeur.

L’Ukraine: des migrants normaux ?

Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), 5034.439 Ukrainiens ont quitté leur pays depuis le début de l’invasion russe le 24 février. Et 100 000 Ukrainiens accueillis en France.

La guerre en Ukraine sévit depuis maintenant huit mois, et son retentissement est comme une onde de choc dans le monde. Au 21 siècle un pays si proche du nôtre, qui entre en guerre ? Cette guerre au porte de l’union européenne inquiète les occidentaux.

Aujourd’hui la guerre en Ukraine a perturbé la vision de l’immigration dans l’occident. Les ukrainiens sont “comme nous”, ils ont la même économie, la même culture et ils sont surtout très proches de nous, à moins de 2700 km de la France. En effet, depuis le 24 février dernier, date du début de l’invasion de l’Ukraine, un élan de solidarité mondiale s’est mis en place. Mais un mouvement vivement critiqué par le contraste d’accueille des ukrainiens face au non-Ukrainien.

Dans un article du monde la journalistes Julia Pascual détermine les différence de traitement qui sont commis entre les Ukrainiens et non-Ukrainien. Un membre de l’association d’aide aux migrants Utopia 56 se dit étonné de voir toutes ces places qui ouvre pour les ukrainiens. La France a mise en place pour les réfugiés ukrainiens: la gratuité des transports, avec un accès illimité au train, des hébergement assurés, une autorisation provisoire de séjour partout en France, une allocation de 14 euro par jours, un accès aux soins garantie. Des mesures qui vont être prolongé au moins jusqu’en 2024, d’après un article du Figaro. De plus, le 3 octobre dernier, la première ministre, Elisabeth Borne annonçais la mise en place d’une aide financière pour les Français qui accueillent des “déplacés ukrainiens”.

Dans un article de TV5 monde, on peut lire que la Cimade, comme d’autres organisations membres de la Coordination française pour le droit d’asile, dénonce dans un communiqué publié le 7 juin une « logique du « deux poids deux mesures » (…) incompréhensible et injuste ».

Barbara Stadnichenko, à 17 ans, elle est étudiante à l’IUT de Lannion. Ukrainienne, elle a fui la guerre le 26 mai dernier. Interviewer Barbara qualifie l’accueil par le gouvernement français “d’incroyable”.Elle ne se considère pas être privilégiée et ne connaît pas d’autre réfugié que ukrainien mais pense que le traitement reste le même les autres. Donc cela montre qu’il y a aussi une ignorance de la part de certains ukrainiens de la situations dans le pays.