Un monde sans foi

Dans l’article publié précédemment était abordé la loi sur l’immigration, un texte qui doit être débattu début 2023, il y était notamment question de régulariser le travail pour les travailleurs sans papiers avec la mise en place d’un titre de séjour ur “métiers en tension”.  Aujourd’hui la question sera développée en abordant notamment le travail illégal des migrants en Europe.

Selon le site de la Commission Européenne, il y a une surreprésentation de profession des ressortissants de pays non membres de l’UE. Les métiers tels que l’aide au ménage, aide soignant, ouvriers dans le bâtiment et les travaux publics (BTP), sont des profession réalisé en majorité par des personnes issu de l’immigration et moins par des citoyens de l’Union Européenne. A l’inverse, les métiers plus intellectuels, comme l’enseignement, ou les activités spécialisées, scientifiques et techniques sont sous représentés par les ressortissants de pays non membres de l’UE. Pourtant selon un document du DARES un graphique nous montre que les travailleurs migrant de moins de 30 ans ont soit des diplômes plutôt bas voir inexistant, soit sont titulaires d’un diplôme de niveau bac+5 (21% pour les travailleur migrant contre 14% pour les non immigrés).

De l’esclavage moderne ?

Les migrants ne sont plus que les travailleurs permettant d’assurer une continuité de service malgré la baisse infantile et l’augmentation du nombre de décès en Europe (en 2020, la population de l’UE a diminué d’environ 100 000 personnes). Ils se retrouvent donc à faire les métiers que personne d’autre ne veut assurer, ou plutôt que personne n’assure plus, un article de Libération souligne l’intérêt positif pour l’hôpital public notamment d’embaucher des travailleurs étrangers.

Cette année les travailleurs migrants constructeurs des stades pour la Coupe du Monde au Qatar on crée la polémique et l’indignation du monde entier, invitant au Boycott notamment de la Coupe du Monde. Mais ces pratiques illégales des travailleurs migrants en Europe sont passées un peu moins inaperçues. Une enquête du journal Libération a révélé que des travailleurs sans titre de séjour étaient même embauchés par l’État, dans le secteur public. Ils risquent tous l’expulsion après que l’application «systématique» des obligations de quitter le territoire français (OQTF) ait été étendue à tous les étrangers sans titre de séjour. Dans une autres enquête Libération révèle que des travailleurs sans papiers se retrouvent a travailler sur les chantiers des Jeux-Olympiques 2024, employer par de Vinci GCC Construction ils n’ont aucuns droits et des conditions de sécurité déplorables. L’Allemagne assume elle aussi d’alimenter son économie en main-d’œuvre en accueillant des immigrés. Mais certains ouvriers sont exploités, par exemple certains employés sur le chantier du Mall de Berlin n’ont reçu aucun paye, une main d’œuvre plus que pas chère donc.

Une précarité et un risque donc permanent pour les travailleurs immigrants en Europe. En France si un étranger sans titre de séjour est surpris, il bénéficiera d’une indemnité forfaitaire de 6 mois de salaire mais fera l’objet d’une OQTF et “vraisemblablement une interdiction de retour sur le territoire français pendant une durée maximale de 2 ans”.

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