Le réchauffement climatique constitue un danger pour les insectes

Un consortium de 70 scientifiques venant du monde entier a réalisé une étude dans laquelle ils nous alertent sur le déclin des insectes. Cette étude est paru dans la revue Ecological Monographs, le sept novembre 2022. Et elle nous informe sur les risques que cela engendre. Car si les insectes disparaissent ce ne sera pas tout seul. Les humains aussi disparaîtront.

Le réchauffement climatique est la principale cause de la disparition des insectes. Mais ce n’est pas la seule cause, il y a aussi l’activité humaine avec par exemple l’altération de l’habitat, la surexploitation, la pollution agrochimique ou encore les invasions biologiques. Les insectes figurent parmi les groupes d’animaux les plus touchés par le réchauffement climatique. Malgré le fait que les insectes soient des composants centraux de nombreux écosystèmes, le changement climatique a des effets sur les individus et sur les communautés d’insectes. Il y a deux effets sur lesquels les scientifiques nous avertissent. Il y a premièrement les effets de l’augmentation de la température de surface de la planète. Et le second effet est l’augmentation de la fréquence et de la durée des évènements extrêmes comme des incendies, des sécheresses, des inondations. Si nous ne prenons aucune mesure pour réduire ces effets, alors nous réduirons considérablement notre capacité à construire un avenir durable basé sur des écosystèmes sains et fonctionnels.

Le résultat sidérant d’une étude sur 20 ans

Toutes les études se rejoignent sur le sujet : les insectes disparaissent à une vitesse inquiétante. En moyenne, jusqu’à 2% de la population d’insectes disparaît chaque année. Au Royaume-Uni une équipe de chercheurs de l’organisation caritative de protection de la nature Buglife a publié des résultats sur les insectes volants. Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont mis au point une application appelée Bugs Matter. Les utilisateurs nettoyaient leur plaque d’immatriculation avant de partir en voyage. Puis à la fin du voyage les utilisateurs par l’intermédiaire de l’application renseignent le nombre d’insectes qui s’étaient échoués sur la plaque d’immatriculation. Entre le début et la fin de l’enquête, le nombre d’insectes qui sont morts sur la plaque d’immatriculation a diminué de 58,5%. Ce chiffre suppose que 34% du nombre d’insectes a diminué par décennies au Royaume-Uni depuis le début du 21ème siècle.

Que faire face à ce déclin ?

Dans un communiqué de presse paru le 10 novembre 2022 le CNRS nous informe sur les moyens à mettre en place pour tenter de réduire ce déclin. Il y a tout d’abord des actions que l’on peut réaliser à notre échelle. On peut mettre en place “des refuges microclimatiques appropriés, l’accès à une source d’eau, et l’accès à une source nutritive sans pesticides” explique le CNRS. Mais il y a aussi des actions à mettre en place à l’échelle de pays ou de continents comme la réduction des combustibles fossiles, la protection des écosystèmes ou encore la mise en place d’une économie écologique et circulaire.

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