Les animaux face au réchauffement climatique et aux catastrophes naturelles

Un jeûne estival qui s’allonge pour les ours polaires

La période de glaciation hivernale recule pendant que la glace d’été fond, c’est une période très difficile pour les ours polaires. La banquise diminue et les ours ne trouvent donc plus assez de nourriture. Ils sont donc contraints de s’approcher des villes et c’est dans la baie d’Hudson au Canada que les ours trouvent refuge. L’ours polaire est un carnivore qui se nourrit principalement de la graisse blanche qu’on retrouve sur le corps des phoques. En été, les ours polaires sont donc obligés de faire un jeûne et perdent autour d’un kilo par jour nous informe Geoff York, directeur de la conservation au Polar Bear International(PBI). En moyenne, aujourd’hui, les ours polaire restent un mois de plus sur la terre ferme que leurs parents ou grands-parents. Ils deviennent plus faibles physiquement et cela les conduit à prendre plus de risques comme se rapprocher de la civilisation.

Un jeûne prolongé faisant chuter le nombre de naissance

Le scientifique en chef de PBI, Steve Amstrup nous précise que les femelles allaitent leurs petits jusqu’à l’âge de deux ans. Et que la limite pour les femelles chargées de nourrir leurs petits hors de la glace se situe autour de 117 jours contre 180 pour les mâles. Les femelles avaient d’ailleurs pour habitude de mettre bas trois petits ce qui est moins le cas actuellement. Le nombre de naissances est donc en train de chuter suite au réchauffement climatique. De plus, un rapport de Nature Climate Change publié en 2020 nous montre que la population d’ours polaire dans l’ouest de la baie d’Hudson est passée de 1200 individus dans les années 1980 à environ 800 aujourd’hui.

Une situation similaire du côté des bélugas

L’été, même les bélugas migrent des eaux d’Arctique pour trouver refuge dans la baie d’Hudson. La chercheuse spécialisée dans l’étude des bélugas, Valeria Vergara, nous explique que ces derniers n’ont plus autant de proie qu’avant dans certaines régions de l’Arctique. Car la banquise diminue et avec elles les phytoplanctons aussi qui ne peuvent survivre sans banquise. Or les bélugas se nourrissent de gros poissons comme des capelans ou des harengs qui se nourrissent de zooplanctons qui eux même se nourrissent de phytoplanctons. Mais ce n’est pas tout car un nouveau danger guette les bélugas. D’ici 2030 avec la réduction de la banquise des navires pourraient y circuler toute l’année. Or la pollution sonore produite par les bateaux impact les bélugas. Car ces baleines blanches communiquent entre elles par sifflement, claquement, tintement pour localiser de la nourriture ou trouver leur chemin.

Un requin dans les rues de Fort Myers

L’ouragan Ian a été l’un des 5 plus forts qui ont touché la Floride. Et c’est à 20 kilomètres de la côte du Golfe du Mexique, dans les rues inondées de la ville de Fort Myers qu’un requin s’est retrouvé désorienté, pris dans les jeux de courants causés par l’ouragan. Les autorités de la Floride avaient prévenues que le passage de l’ouragan pourrait désorienter la faune. Mais elles n’avaient pas anticipé le passage d’un requin dans les inondations.

Grippe aviaire causée par l’ouragan Ian

Dans la ferme d’agrément Knuckle Bump Farms, située dans le sud de la Floride, 50 oiseaux ont été tués en l’espace de trois jours. Taylor Blake propriétaire de la ferme à révélé qu’elle avait été en contact avec les responsables de l’état de Floride. Et ces derniers lui ont expliqué que les flaques d’eau laissée par L’ouragan Ian avaient stimulé l’épidémie et rendu le virus incontrôlable.

Face à l’ouragan Ian, le Sunken Gardens a dû prendre des mesures

Devant l’ouragan Ian, les habitants et les animaux ont dû se barricader. Le jardin botanique de Floride, le Sunken Gardens a pris des mesures de précautions pour protéger ses animaux de la catastrophe. Ils ont déplacé les flamants roses, les tortues, et autres oiseaux exotiques en lieu sûr. Les animaux étaient surveillés par le personnel tout au long de la tempête.

Les sources

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