Vendredi 2 décembre a eu lieu l’annonce des gagnants du prix Environnemental Photographer of the year 2022. Ce concours international de CIWEM, WaterBear, Nikon et Arup récompense les photos environnementales les plus inspirantes pour sensibiliser sur les problèmes qui mettent en danger notre planète.
Ce concours est organisé depuis 15 ans et récompense des photos environnementales dans 6 catégories différentes. Il y a premièrement la catégorie Environnemental Photographer of the year. Cette catégorie offre, à l’auteur de l’image qui permet de mieux comprendre les effets des changements environnementaux, 5 000 £, ainsi qu’une interview dans le magazine Environnement du CIWEM, un profil sur le site Web de WaterBear et un article sur le site Web de Nikon Europe. Après cela il y a la catégorie Young Environnemental Photographer of the year qui récompense les meilleures photos environnementales prises à travers l’objectif de photographes âgés de 21 ans ou moins. Le gagnant de cette catégorie reçoit un appareil photo sans miroir de la série Z et deux objectifs NIKKOR Z de son choix, ainsi qu’une interview dans le magazine environnemental du CIWEM et un article sur les plateformes Waterbear et Nikon. Ensuite chacune des quatre catégories suivantes offrent aux gagnants 1 000 £. Parmi ces catégories il y a Vision of the Future dans laquelle on retrouve les photos qui représentent notre environnement futur. Les photos qui mettent en lumière les solutions innovantes et les initiatives de conservation qui permettent à la nature de se rétablir sont dans la catégorie Recovering Nature. Les photos qui quant à elle soulignent l’urgence d’agir face aux réchauffement climatique sont dans la catégorie Keeping 1.5 Alive. Et enfin la dernière catégorie Adapting for Tomorrow qui montre comment les hommes trouvent un moyen de vivre avec notre environnement changeant.
La photo gagnante de la catégorie Environnemental Photographer of the year
Parmi les 3 000 photos de plus de 115 pays différents que le concours a reçu celle qui a gagné dans la catégorie Environnement Photographer of the year est la photo The Bitter Death Of Birds de Mehdi Mohebi Pour. Cette scène très touchante a lieu dans la réserve naturelle Miankaleh en Iran. On peut voir sur cette photo les employers de la réserve ramasser les corps sans vie des flamants roses. C’est par dizaines de milliers que ces flamands roses ont péri. Ils sont morts de botulisme. Une maladie grave mais rare qui est liée à une bactérie que l’on retrouve dans les eaux polluées de ce sanctuaire pour oiseaux migratoires.
La photo gagnante de la catégorie Young Environnemental Photographer of the year
La beauté mortelle de ces couleurs. Cette photo a été prise dans le lac de Southern Rift Valley au Kenya. Et comme nous le montre si bien la photo, ce dernier est ravagé par la pollution. Il est en fait rempli d’eau salée, alcaline et toxique pour la plupart des êtres vivants. Cette photos nous sensibilise sur les problèmes liés à notre activité humaine. Les couleurs qui font le charme de cette photo sont liées aux algues qui réagissent aux différents taux d’alcaline. Contrairement à la photo précédente, il n’y a que les flamants roses qui sont capables de s’y nourrir sans mourir.