Les impacts de la pêche

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Une étude publiée le 12 octobre dans la revue Sciences Advances a estimé la quantité de filets de pêche abandonnés qui dérivent dans les océans. Les chercheurs ont interrogé 451 pêcheurs de sept pays pour estimer le taux et les quantités de pertes des engins de pêche. Les conclusions sont préoccupantes. En effet, en mettant bout à bout l’ensemble des déchets (filets maillant, sennes coulissantes, chaluts de fonds, …) nous pourrions réaliser 18 fois le tour du globe ! Ces engins sont conçus pour attraper du poissons, de facto ils continuent de blesser, de tuer des espèces même abandonnés et à la dérive.

La pêche est source de pollution et contribue au dérèglement climatique, mais elle est aussi impactée par ses conséquences.

Le réchauffement de l’eau dans l’Atlantique ne profite pas qu’aux baigneurs. Les poulpes apprécient les eaux plus douces qui permettent une meilleure survie des juvéniles. Nicolas Coguen, un pêcheur lorientais arme un caseyeur pour traquer le céphalopode. Avant, je faisais du homard, du tourteau, de l’araignée, mais il n’y en a quasiment plus. Les poulpes mangent tout », explique le pêcheur. Le poulpe est considéré comme une mine d’or, présent en grande quantité il se vend entre 6 et 8 euros le kilogramme. Le patron espère en ramener une tonne à chaque sortie !

L’industrie de la pêche dégrade les mers et océans alors qu’elle est impacté par ces dégradations. Paradoxal.

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