Le contexte :
L’univers de la moto s’étend sur différents types. Avec le temps, ces moyens de transport à deux roues ont évolué et se sont propagés sur divers secteurs. Dans le transport, la moto est l’un des moyens de déplacement indispensable de nos jours. La moto GP est surtout reconnue sur le monde de la course à deux roues. Aussi dangereuse qu’elle soit, la course est une façon pour les fans de moto de vivre et d’extérioriser leurs passions. Chaque pilote choisit la moto qui définit sa personnalité et sa force. De ce fait, connaître l’histoire de la moto GP est une découverte passionnante pour la majorité.
La fédération internationale de motocyclisme ou FIM a organisé le premier championnat de course en 1949. À l’époque, le championnat s’appelait « Le Continental Circus » et ce sont des gladiateurs tirés par des chevaux qui y participaient. Pour montrer ce début de championnat mondial, un documentaire de Pierre-William Glenn intitulée « Cheval de fer » est sorti en 1975. Quant à la course de moto, l’année 2002 marque le remplacement des moteurs 500 cm3 deux temps avec les moteurs 990 cm3, puis en 2007 des moteurs 800 cm3 quatre temps. Du coup, trois catégories bien distinctes marquent le Championnat du monde :
– Moto 3 avec un moteur de 250cc
– Moto 2 avec un moteur de 600cc
– Moto GP avec 800cc
Pendant le championnat, plusieurs constructeurs de motos font découvrir au monde la puissance de leur engin à chacun avec l’aide des pilotes des quatre coins de la terre. Aujourd’hui, les constructeurs de bases sont Honda, KTM, MV Agusta, Yamaha, Ducati et Aprilia.
Les moteurs :
La trêve estivale du MotoGP a pris fin durant le week-end à Silverstone, la 12e des 20 manches au programme cette année puisque le championnat a pris la décision de ne pas remplacer le GP de Finlande, initialement prévu au début mois de juillet et finalement annulé. Alors que le cap de la mi-saison a été dépassé, certains pilotes ont plus entamé leur quota de moteurs que d’autres.
Le règlement permet d’utiliser sept exemplaires par machine sur l’ensemble de la saison, et neuf pour Aprilia, qui ne perdra cet avantage lié aux concessions techniques qu’en 2023. Un moteur supplémentaire sera ajouté au quota de chaque pilote à partir de la 19e manche de la saison, une mesure décidée en début de saison pour compenser l’allongement du calendrier sans pour autant offrir aux équipes une plus grande latitude dans la gestion des moteurs.
Cette nouvelle règle ne devait entrer en vigueur qu’avec une saison de 21 courses mais l’annulation du GP de Finlande signifie qu’il n’y en a finalement que 20 de prévues. Ce changement de programme ne changera pourtant rien à la situation puisque la FIM avait précisé que la mesure serait basée sur le calendrier publié avant l’entame du championnat. Les pilotes pourront donc compter sur ce moteur « bonus » pour les deux dernières manches de la saison.
Après 11 courses disputées cette année, chaque pilote a utilisé entre quatre et cinq moteurs et dispose donc encore de trois ou deux blocs neufs, auxquels il faudra ajouter celui autorisé pour la fin d’année. Chez Aprilia, les deux pilotes en sont à cinq moteurs utilisés et donc quatre neuf disponibles. Les quotas ont déjà été bien entamés mais un bloc précédemment utilisé peut encore servir dans les séances d’essais comme en course, et c’est plus le nombre de moteurs retirés de l’allocations qu’il faut regarder.
Plusieurs pilotes savent qu’ils sont d’ores et déjà définitivement privés d’un exemplaire, comme Aleix Espargaró et Enea Bastianini, mais c’est du côté de Honda que la situation est la plus critique. Les pilotes de l’équipe officielle ont chacun « perdu » un moteur et ceux du team LCR en ont vu trois retirés de leur quota. Il est par ailleurs à noter que Stefan Bradl, actuel remplaçant de Marc Márquez, conserve l’allocation de l’Espagnol, indépendante de celle dont il a disposé comme pilote engagé en wild-card à Jerez.
Les règles a respecter :
Un dépassement du quota de moteurs entraîne une lourde pénalité pour un pilote, contraint de s’élancer depuis la voie des stands et seulement cinq secondes après l’apparition du feu vert. Le moteur supplémentaire autorisé à partir de Sepang devrait néanmoins permettre à chacun de couvrir les sept prochaines manches sans sanction, même si le moindre souci technique pourrait remettre en cause les plans des équipes.
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