Articles 3: la débandade au Mali

Une attaque parmi tant d’autres.

Lundi 21 novembre, une énième attaque par des hommes armés faits 11 morts dans un camp de déplacé. Depuis le départ des Français en aout dernier, les groupes affiliés à l’État islamique mènent une offensive dans le désert sahélien. Cette attaque du 21 novembre a eu lieu à sept kilomètres de Gao (environ 100 000 habitants), l’une des principales villes du pays. Mais selon certaines ONG cette attaque a été recenser alors que bon nombre non, selon ces derniers des centaines de villageois sont massacrés depuis le départ des Français. L’armée régulière n’arrive pas à contenir les assauts des terroristes L’armée  

 régulière n’arrive pas à contenir les assauts des terroristes et fait craindre la prise de la capitale régionale. Rien qu’en novembre, 60 000 déplacés ont été recensé rien qu’à Gao selon un document onusien. D’autres habitants de ces régions s’entassent à Ménaka, ville à moins de 100 kilomètres du Niger. Autres signes de détériorations de la sécurité, les Casques bleus ont heurté une mine alors qui se rendaient à Tombouctou dans le centre du pays, le bilan fait État de 3 blessés dont un grièvement. Ces mines entravent les routes commerciales et contribuent au climat de terreur dans le pays.

Départs des casques bleus.

3 500 Casques bleus sont sur le départ. Plusieurs contingents de 6 pays partiront d’ici 2023. Le Royaume-Uni, la Côte d’Ivoire, le Bénin, l’Allemagne, la Suède et l’Égypte retirent leurs troupes alors que la junte militaire au pouvoir a signé un partenariat avec les mercenaires russes proches des autorités poutiniens, l’armée discrète 

: Wagner. Ce départ précipité représente ¼ des Casques bleus, ce retrait risque d’accélérer l’offensive terroriste dans l’ouest du pays. Pour rappelles, 313 Casques bleus sont morts en mission au Mali dont 175 dans des situations dite « violente.

La France et le Mali se boudent.

La France se retire encore un peu plus du Mali. Le Quai d’Orsay avait annoncé fin octobre l’arrêt de l’aide au développement à destination du Mali (413 millions d’euros). La junte à répliquer en interdisant les ONG françaises d’opérer dans la région, or nombres d’associations viennent en soutien aux habitants du pays, cette interdiction risque donc d’accentuer 

la crise humanitaire dans le pays et laissé des milliers de gens dans la population sans assistance pourtant indispensable. Le ministère des affaires étrangères français craint aussi des représailles sur les Français sur place, et appelle ses ressortissants à plier bagage.

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