Vous trouverez ci-dessous des textes réflexifs sur les productions que j’ai réalisées cette année dans le cadre des “Situations d’Apprentissages Évaluées” (SAE). Chacune de ces SAE (Revue de presse, médiapanorama, défendre un projet en anglais et en français et évolution du journalisme) correspond à une des cinq compétences issues du référentiel de ma première année de BUT information-communication, parcours journalisme : “Chercher, Décrypter, Partager, Garantir et Produire”.
Dans les textes ci-dessous, les compétences sont surlignées en gras, et leurs sous-compétences, plus précises, sont en italique.
CHERCHER : revue de presse
Pour la SAE “Revue de presse”, nous devions travailler par groupe de trois. J’étais au départ avec deux étudiants qui ont finalement quitté la formation ; j’ai donc construit le travail final et je suis passée à l’oral seule.
Avant cette SAE, nous avions suivi des cours de revue de presse durant lesquels nous devions en rédiger d’une durée d’une à deux minutes sur des sujets locaux, nationaux ou internationaux. Ces cours m’ont permis de comprendre les étapes de production de la revue de presse. Cette SAE ayant été la première de l’année, elle m’a introduit à la compétence “chercher”, et au travail de “recherche de croisement des sources d’informations”, d’analyse du “contexte et des enjeux” de l’information, ainsi qu’au travail d’identification des acteurs du sujet. Une compétence que je maîtrisais mal lors de la rédaction de mes premières revues de presse, ne sachant trop où chercher mes informations, ni lesquelles retenir. Cependant, après en avoir rédigé plusieurs, j’ai fini par comprendre quels étaient les attentes, ce qui a changé ma méthode de travail quant à cet exercice. Après avoir choisi le thème que je voulais traiter, je lisais plusieurs articles, écoutais des sujets radio et télé afin de “croiser les sources” (compétence “chercher”), les médias et les supports, tout en vérifiant la “fiabilité des informations” qui étaient présentées. (même compétence). En ce sens, je pense avoir validé la compétence “chercher” pour cette SAE.
Pour chaque revue de presse rédigée, nous devions présenter oralement notre travail ; ce qui m’a permis d’avoir des retours en vue de l’examen final. Pour ce dernier, nous devions présenter une revue de presse en anglais, accompagnée d’un diaporama et d’un dossier justificatif écrit. J’ai choisi de parler des échouages des cétacés dans le monde, car la question avait été traitée à plusieurs reprises dans les journaux de Presse Quotidienne Régionale (Le Télégramme, Ouest-France). Cette SAE m’a paru très longue et complexe à construire et à terminer. J’ai mis plusieurs semaines à élaborer le rendu final, passant des journées entières à travailler soit sur le diaporama, soit sur le texte de la revue de presse, soit sur le dossier de justification du sujet.
Avoir été seule pour rassembler et organiser tous les éléments de cette SAE m’a définitivement appris à m’organiser et à mettre en place une méthode de travail. Concernant le diaporama, j’ai testé plusieurs supports et j’ai appris à utiliser l’application Canva. Je pense avoir réussi à produire un support visuel pertinent et simple à comprendre pour toutes les personnes ayant assisté à ma présentation (professeurs et étudiants). De ce fait, j’ai réalisé “un support multimédia online” (support visuel) tout en “tenant comptes des différents publics” (compétences “partager” et “produire”). L’oral se déroulant en français et en anglais, il m’a fallu apprendre certains mots de vocabulaire spécifiques et réussir à switcher d’une langue à l’autre lors de la présentation. À l’aise à l’oral et possédant une très bonne maîtrise de ces deux langues, cet exercice m’a paru relativement simple (compétence “partager”). Concernant le dossier écrit (ce qui a été le plus compliqué pour moi à réaliser), j’ai appris à rédiger une bibliographie, et cela m’a surtout permis de m’entrainer à justifier mes choix et mon travail ; un exercice qui m’apparaît encore compliqué durant ce deuxième semestre. Pour conclure, je pense que cette SAE m’a apporté des bases solides en termes de méthode de travail pour le reste de l’année. De plus, elle a constitué un excellent entraînement oral et rédactionnel.
Notes obtenues pour ce travail : 16 pour le dossier et 12,75 pour l’oral.
DÉCRYPTER : médiapanorama
La SAE “Mediapanorama” a probablement été la SAE dans laquelle j’ai été la plus à l’aise, et c’est d’ailleurs celle que j’ai préférée réaliser. Nous avons travaillé par groupe de trois, et devions analyser le fonctionnement organisationnel d’une entreprise médiatique d’un point de vue sociologique. Notre choix s’est porté sur le magazine hebdomadaire numérique Mayotte Hebdo. Cette SAE repose principalement sur la compétence “chercher”, c’est-à-dire sur le travail de recherche et de collecte d’information, ainsi que l’analyse de ces informations récoltées. Le rendu s’est fait sous forme d’un oral, accompagné d’un support visuel explicatif (diaporama).
Cette SAE m’a, elle aussi, appris à “identifier les bonnes sources” (compétence “chercher”) ; un exercice que je considère réussi puisque nous nous sommes entretenus avec un journaliste de la rédaction du journal et son rédacteur en chef Axel Nodinot. Par ailleurs, elle m’a permis de comprendre le fonctionnement de l’entreprise médiatique Mayotte Hebdo, journal local numérique et hebdomadaire (compétence “décrypter” : “comprendre le fonctionnement des organisations“).
Le travail de synthétisation et de hiérarchisation des informations que nous avons récoltées m’a paru simple, c’est pourquoi je suis parvenue à réaliser aisément le diaporama qui a accompagné notre oral final (maitrise de la compétence “partager” : “réaliser un support multimédia online“). Je trouve d’ailleurs que ce diaporama est plus réussi que le premier que j’ai réalisé et qui était pour la SAE “revue de presse”. En effet, ce deuxième support visuel est mieux synthétisé et construit d’un point de vue graphique.
Pour conclure, je pense que Mediapanorama est la SAE que j’ai la mieux maitrisée. J’ai apprécié étudier une organisation médiatique, c’est un exercice que j’ai finalement trouvé plutôt simple à réaliser. Je pense que cette impression s’explique par le fait que je suis parvenue à trouver et à identifier les informations que je recherchais assez facilement.
Note obtenue pour ce travail : 17
PARTAGER : défendre un projet en anglais et en français
Pour la SAE “défendre un projet”, nous devions construire et présenter à l’oral un pitch en anglais et en français par groupes de trois. J’ai, avec mes deux collègues, décidé de travailler sur la senne démersale ; une méthode de pêche pratiquée massivement aux Pays-Bas.
Pour construire notre pitch, nous avons tout d’abord mené un important travail de documentation et de recherche afin de comprendre le sujet de la senne démersale ainsi que ses enjeux. Étant un sujet très sensible et controversé aux Pays-Bas, les informations diffusées sur la pêche à la senne néerlandaise variaient d’une source d’information à l’autre (presse, syndicats…). J’ai donc dû “tenir compte du contexte et des enjeux” liés à ce sujet (compétence “chercher”) ; une situation qui m’a poussée à “recouper les sources d’information” (même compétence) afin de “vérifier leur fiabilité” (pareil).
Pour ce travail, nous devions faire comme si nous étions des correspondants localisés aux Pays-Bas. Il m’a fallu trouver des sources à contacter dans le but de réaliser des pré-interviews. Je les ai démarchées via mail ou via les réseaux sociaux, et ce, en anglais, puisque je ne parle pas néerlandais. Finalement, avec le reste de mon groupe, nous avons pu nous entretenir (en anglais) avec trois sources par messages et par téléphone : un pêcheur, un syndicat et une membre d’une ONG.
Cette SAE m’a donc appris à contacter des sources dans une langue étrangère (“maîtrise d’une langue étrangère” : compétence “partager“). J’ai observé une évolution importante par rapport à cet exercice. En effet, au début d’année, j’appréhendais fortement le contact des sources ; cet exercice m’a mise à l’épreuve, ce qui a été très formateur. Par ailleurs, j’ai construit tout au long de notre travail de recherche un diaporama, lequel devait appuyer et défendre notre pitch. J’ai ainsi, encore une fois, appris à mieux “réaliser un support multimédia online”. Je note également une amélioration sur cette partie du travail : ma charte graphique était plus précise, plus simple, plus épurée. La restitution orale de notre travail m’a par ailleurs entraîné à synthétiser les informations, et à adopter une posture appropriée à la défense d’un projet.
Note obtenue pour ce travail : 15,3 pour le diaporama, 14,5 pour l’oral et 17 pour la partie éditoriale du pitch (maîtrise de la compétence “produire” : “participer à l’élaboration d’une ligne éditoriale”).
GARANTIR : évolution du journalisme
Cette SAE était, elle aussi, principalement un exercice de recherche d’information et de documentation. L’objectif était de choisir une spécialité journalistique, et de se documenter le plus possible sur cette dernière afin d’analyser rétrospectivement son évolution au sein de la sphère médiatique. Le rendu final consistait en un oral de dix minutes, accompagné d’un diaporama et d’un dossier écrit, expliquant et analysant les enjeux. Mon choix s’est porté sur le journalisme culturel, et nous avons travaillé par groupe de quatre.
La SAE Évolution du journalisme a été, selon moi, la plus compliquée à construire et à mener à terme. En effet, le travail de recherche et de croisement d’informations était fastidieux (compétence “chercher”), car il fallait acquérir un maximum de connaissances scientifiques sur le sujet. Le plus compliqué a été de réussir à tirer des conclusions et des enjeux des dizaines d’articles (scientifiques et de presse) lus en amont.
D’un point de vue critique, le diaporama que j’ai réalisé était insatisfaisant. Je n’ai ni réussi à synthétiser les idées principales de notre exposé, ni réussi à les illustrer. La “réalisation d’un support multimédia online” (compétence “partager”) n’était ici pas maîtrisée.
Néanmoins, je pense avoir compris les enjeux liés à la spécialité du journalisme culturel, et avoir réussi à les retranscrire à l’écrit dans le dossier justificatif, et à l’oral lors de la présentation. Expliquer les rouages de l’évolution de cette spécialité m’a permis d’améliorer ma capacité de lecture et a, de manière générale, renforcé mes connaissances sur le fonctionnement de l’industrie médiatique. Avoir défini les enjeux et limites du journalisme culturel me donne la possibilité de mieux appréhender le monde journalistique.
Note obtenue pour ce travail : 13,50